Sainte Zita – Grande carte saint patron

Sainte Zita (Zite), servante à Lucques (+ 1278), fêtée le 27 avril. Grande carte prière saint patron © Illustration Isabelle Monnerot-Dumaine – Les Petits Brins d’Olivier. Disponible aux formats a4 et A3. Impression professionnelle à la demande, en France.

Sainte Zita (Zite), servante à Lucques (+ 1278), fêtée le 27 avril.

Née en 1218 près de Lucques, Zita (ou Zita) entra, dès l’âge de douze ans, comme servante, chez un Seigneur de la ville, Pagano de Fatinelli.
Son ardente charité pour les pauvres fut plusieurs fois récompensée par des prodiges.

Vie de sainte Zita

Dans une disette elle se mit à leur distribuer des fèves, qu’elle puisait dans un grand coffre. Tout à coup, elle s’aperçoit qu’elle n’en a pas demandé la permission. Epouvantée à l’arrivée de Fatinelli, elle va de cacher derrière sa maîtresse en priant Dieu. Le maître ouvre le coffre : il était plein. La sainte remercia Dieu.

Un pèlerin dévoré de soif lui demande à boire ; elle lui donne un verre d’eau, sur lequel elle fait le signe de la croix : aussitôt l’eau se trouve changée en vin.
Quand un criminel était condamné à mort, on l’annonçait par le son des cloches. A ce signal, la pauvre servante priait plusieurs jours avec larmes, pour obtenir au malheureux le salut de son âme.

Une nuit de Noël, par un froid rigoureux, Fatinelli, dont elle avait conquis l’estime, lui dit : « Je ne te permets pas d’aller à l’église que couverte de mon manteau de fourrure. Mais prends garde, Zite; de le prêter à quelque pauvre, de peur que; s’il est perdu, tu ne souffres pas de grosses fâcheries de ma part. » Zite obéit ; mais, à peine arrivée, voyant un pauvre qui grelottait, elle lui prêta le manteau. Elle rentra toute tremblante à la maison. Fatinelli, très emporté, lui dit de dures paroles. Peu de temps après, entre un pauvre de bonne mine ; il porte dans ses bras le manteau, qu’il remet à Zite, et disparaît comme un éclair. Tous crurent que c’était un ange : c’est pourquoi la porte de l’église près de laquelle Zite l’avait rencontré, s’est appelée depuis la porte de l’Ange.

Miracle des fleurs de sainte Zita

Un jour, Zita descendait l’escalier, emportant du pain dans son tablier.
C’étaient des restes dont sa maîtresse lui avait permis de disposer et qu’elle voulait donner à de pauvres familles du voisinage.
Fatinelli, l’ayant rencontrée, lui demanda avec humeur où elle allait et ce qu’elle emportait encore de chez ses maîtres. Zita abaissa son tablier et lui répondit en souriant :
– Ce sont des fleurs, mon bon maître, voyez plutôt.
Et, en effet, le tablier était rempli de roses blanches et rouges.

Ce miracle des fleurs, Dieu se plaît encore à le refaire, dans des conditions presque identiques, à la même époque, pour honorer la charité d’Elisabeth de Hongrie, et, plus près de nous, pour honorer celle d’une petite paysanne, sainte Germaine Cousin, la bergère de Pibrac.
Mais les pauvres n’y perdirent rien ; car, poursuivant son chemin, Zita leur distribua son aumône : les fleurs étaient redevenues des pains.

La sainte mourut le 27 avril 1278. Innocent XII la béatifia en 1696. Son corps était encore en parfait état de conservation en 1841.

Elle est la patronne des servantes et est représentée portant une cruche, pour rappeler le miracle par lequel elle changea de l’eau en vin.
Les servantes et les femmes de charge l’invoquent comme leur modèle et leur protectrice spéciale. Elle leur a laissé plusieurs maximes dont celle-ci :

« Une servante paresseuse ne doit pas être appelée pieuse ;
une personne de notre condition qui affecte d’être pieuse sans être essentiellement laborieuse,
n’a qu’une fausse piété. ».

Ext. Vie des saints de Mgr Paul Guérin.