Image signet de première communion Ostensoir Ecce Panis Angelorum

Voici le pain des anges,
devenu la nourriture des pèlerins ;
c’est le vrai pain des enfants
qu’il ne faut pas jeter aux chiens.

D’avance il fut annoncé
par Isaac en sacrifice,
par l’agneau pascal immolé
par la manne donnée à nos pères.

Ô bon Pasteur, pain véritable,
ô Jésus, aie pitié de nous,
nourris-nous et protège-nous,
fais-nous voir les biens éternels
dans la terre des vivants.

Toi qui sais et peux tout,
qui nous nourris ici-bas mortels,
rends-nous là-haut les commensaux,
cohéritiers et compagnons
de la cité des saints. Amen.

Le texte de la séquence Lauda Sion est un chef-d’œuvre de poésie dogmatique, composé par Saint Thomas d’Aquin au XIIIe siècle, exactement en 1264, à la demande du Pape Urbain IV. Ses vingt quatre strophes exposent avec enthousiasme la foi eucharistique avec toute la précision doctrinale. Si la séquence se chante in extenso le jour de la fête du Corpus Christi (appelée aussi Fête-Dieu), l’usage s’est établi de chanter les quatre dernières strophes – à partir de Ecce panis angelorum – à l’occasion de saluts au Saint-Sacrement, d’adorations, de processions et autres dévotions eucharistiques. Les deux premières de ces quatre strophes décrivent l’Eucharistie comme le pain des anges. L’expression fait allusion à l’épisode de l’Ancien Testament où le peuple hébreu reçut la manne pendant sa traversée du désert, puis au sacrifice d’Isaac préfigurant celui du Christ. La troisième strophe reprend le thème du Bon pasteur tandis que la conclusion évoque notre vocation à participer au repas des élus à la table éternelle de la « cité céleste ». (Source : https://www.liturgie-catholique.alsace/)